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La Moscheta

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Le Théâtre d’Or présente
La Moscheta
Comédie paysanne de Ruzante

Mise en voie/x collective

Contact : Cécile Duval
17 allée du Moutier
93400 Saint-Ouen
tel: 01 40 12 80 11
Mail : ruzante@no-log.org

Spectacle créé en résidence aux Coeurs (Autry le Châtel, Loiret), à Troisième Rive (Menille, Normandie), au chapiteau les Noctambules (Nanterre)
subventionné par l’université de Paris VIII

Angelo Beolco, auteur, acteur padouan du début du 16ème siècle, est passé à la postérité sous le nom de Ruzante, nom du personnage qu'il créa et joua jusqu'à sa mort en 1542.

"Ruzante dépassait tous les comédiens de son époque, on disait de lui qu'il était si goûté du public que, dès son entrée en scène, on l'acclamait avant qu'il n'eût ouvert la bouche".

"Le véritable théâtre de Ruzante surgit du choc de deux éléments : la vitalité naturelle du paysan, la réalité historique qui la refuse et qui l'altère."
Mario Barrato (postface de La Moscheta, édition L’Arche)

La Moscheta :

Betïa crée la zizanie dans un faubourg de Padoue : Ruzante son mari, Tonin un soldat bergamasque et Menato paysan, son compère et ancien amant, la convoitent. Ruzante est emberlificoté dans les mauvais tours qu’il joue aux autres : en l’occurence il fait croire à Tonin que l’argent que celui-ci lui avait confié a été volé par un filou. Betïa se refuse à Menato qui (pour tenter de la récupérer) manipule Ruzante en le poussant à éprouver la fidélité de sa femme en se déguisant et en parlant comme une grammaire. Betïa se retrouve dans les bras de Tonin...

Pour subsister les personnages se trompent tous allègrement les uns, les autres.
Ruzante développe un comique jubilatoire et féroce où toute morale est balayée.
L'écriture fait du public un partenaire à part entière sans cesse pris à témoin.

Extraits de la pièce :
Ruzante : De toute manière ce ne sera pas un péché puisque c'est pour mon profit."

"Menato : Je vous conseille de changer d‘habit et de vous vêtir en citadin, ou bien en soldat, ou bien en étudiant et de parler comme une grammaire. Je suis sûr que vous saurez parfaitement jouer votre rôle, car vous iriez les chercher jusque sous terre les farces à raconter ou à faire."

"Ruzante : Cré bon Dieu, ça sera rudement bon de gagner de l’argent sans travailler, rien qu‘en gueulant très fort."

«Tonin : Quand je suis en arme et que je me regarde dans un miroir, ma figure me fait peur à moi-même. Va-t’en, mon pauvre gars...»

Pourquoi cette pièce ?

Ce qui nous a saisi et conduit à monter cette pièce réside dans sa forme, son écriture même.

Le langage y est cru, sans fioriture; il prend en direct et sur le vif le public à témoin.

Chacun des protagonistes cherche à tirer des situations quelque chose pouvant reconduire l’intrigue et le jeu à son avantage :

tromperies, duperies, moqueries y nourrissent un ressort comique d’une grande vitalité.

Jeu dans le jeu, ment qui songe, pour tous ceux que l’histoire annexe et
laisse sur le bord de la route.

La survie de celui que l’histoire dépouille de sa propre existence, demeure sans doute dans la capacité toujours renouvelée de se trouver des lignes de fuite, même si ladite histoire revient par derrière pour le plaquer au sol et le rouer de coups.

Le personnage central, Ruzante pour échapper à l’indigence de sa vie, se gonfle démesurément dans le langage jusqu’à devenir chrysalide d’où il peut rêver à son envol ou envisager sa chute. Le risque est là à prendre ou pas et c’est ce qui crée la tension.

Dans leur tentative de retourner leur destin par des moyens suspects; les personnages sont aux prises avec deux voix « une qui dit de le faire et l’autre de ne pas le faire ». Ils confrontent ces voix avec plusieurs adresses: adresses à soi -même, au public et aux partenaires. Dans cette perspective et parce que cela correspond au travail choral du Théâtre d‘Or, les personnages sont joués par deux ou trois acteurs à la fois.
Seul le rôle de Bétïa est joué par une seule comédienne, ce qui a pour conséquence de mettre en relief les autres doubles et de démultiplier l’effet masculin autour d’elle.

Bruno Jouhet, Adeline Nunez, Cécile Duval

Les Doubles:

Une des particularités de ce spectacle est que les rôles sont joués par deux ou trois acteurs à la fois. Le collectif transcende l’individuel, ce qui donne une dynamique de jeu particulière où l’acteur ne peut pas s’identifier au personnage et doit toujours être à l’écoute et au présent.

« On est dans le nombre, c’est à dire qu’on n’a pas le sentiment d’avoir une identité à représenter, mais on fait partie d’un mouvement qui doit mettre en forme des formes, ces formes étant des personnages » Alain Astruc

L’équipe

Comédiens: ils sont issus du département théâtre de l’université Paris VIII qui a su conserver un large espace à une pratique collective de recherche.

Par ordre d’apparition sur scène:

Adeline Nunez a fait son apprentissage d’actrice au Théâtre des Quartiers d’Ivry et à l’université de Paris VIII; puis son apprentissage de clown avec Eric Blouet.
Elle monte son premier solo « L’enfant criminel » d’après Jean Genet sous la direction de Michèle Kokosowski.
Elle explore depuis 1996 l’oeuvre littéraire et philosophique de Fernand Deligny:
en 1997, elle adapte, met en scène et joue en solo « graine de crapule » puis en 2005 avec des enfants et des éducateurs, elle monte « les deux baluchons et le banc de bois » dans un quartier sensible.
Joue dans « les 7 princesses » de M. Maeterlinck mise en scène par Claude Merlin et régulièrement avec le Théâtre d’Or.

Marie Lopes rencontre Alain Astruc à l’université de Paris VIII. Elle travaille avec lui pendant quinze ans jusqu’à sa disparition, poursuit le travail de création sur ses pièces, crée un monologue :
« Passage des heures » de Fernando Pessoa. Elle anime des ateliers pour adultes et enfants à Saint-Denis.

Bruno Jouhet a rencontré Cécile Duval et Marie Lopes aux scènes ouvertes poétiques du théâtre des Déchargeurs. Il suit les ateliers du Théâtre d’Or depuis 1997 et s’inscrit à l’université de Paris VIII en 2002. Il travaille régulièrement avec le Théâtre d’Or et joue dans plusieurs pièces d’Alain Astruc.

Can Ozden a rencontré Cécile Duval à l’université de Paris VIII et travaille régulièrement avec le Théâtre d’Or depuis 2002. A joué avec les compagnies Laisse-moi entrer et Les compagnons et a été régisseur son et lumière pour différentes troupes. Danse et anime des ateliers de tango.

Aurélie Miermont rencontre Claude Buchvald et Cécile Duval à l’université de Paris VIII. Participe à l’opéra « der Schauspieldirector » de Mozart mis en scène par Claude Buchvald à la Cité de la Musique (février 2006). Joue actuellement dans « l’Odyssée la nuit » (théâtre de la Tempête décembre 2005, comédie de Bethune novembre 2006) mis en scène par Claude Buchvald et dans « Gongle » spectacle jeune public mis en scène par Nil Dinc (Bouffon Théâtre janvier-février 2007).

Thomas Horeau commence le théâtre en participant à des cabarets comme clown et musicien. Il découvre le théâtre de texte à l’université de Paris VIII. Il y rencontre le Théâtre d’Or. Il rédige actuellement un mémoire sur le médiévisme dans l’écriture contemporaine.

Jean-Michel Susini s’est formé dans les ateliers du Théâtre d’Or, à l’université de Paris VIII, et à l’école du Samovar à Bagnolet. Depuis 3 ans il joue dans les spectacles du Théâtre d’Or et avec la compagnie à toi pour toujours.

Antoine Pinquier à 20 ans, après son bac, monte à Paris travailler dans un point press. A côté de cet emploi il se jette dans les études théâtrales à l’université de Paris VIII. En 4 ans il apprend à parler grâce à des professeurs de talent: Merlin Claude, Buchvald Claude, Duval Cécile, qui forment la triplette éducative C.C.C. Il lui arrive de pousser la chansonnette en s’accompagnant à la guitare dans des restaurants ou durant des spectacles d’impro.

Cécile Duval est chargée de cours à l’université de Paris VIII où elle y avait rencontré Claude Buchvald et Alain Astruc. Elle travaille avec Alain Astruc pendant quinze ans jusqu’à sa mort, poursuit le travail de création sur ses pièces, crée un monologue sur « Les Chants de Maldoror » de Lautréamont, joue dans « les 7 princesses » de Maurice Maeterlink et « Blanche-Neige » de Robert Walser pièces mises en scène par Claude Merlin.

Brigitte Goffart rencontre Cécile Duval à l’université de Paris VIII et travaille régulièrement avec le Théâtre d’Or depuis 2002. Danseuse elle a entre autres travaillé avec Nathalie Pernette à l’opéra théâtre de Besançon.

Costumes
Julie Kayser, accessoiriste, a créé les armes en métal et les costumes. Diplômée des métiers d'arts en sculpture appliquée au métal, une formation artistique polyvalente lui a permis d'intervenir en tant que constructrice à l'atelier du Théâtre du Soleil, décoratrice sur des courts métrages, menuisier dans l'événementiel.

Création lumière
Frédéric Gillman après des études ratées , un passage par la restauration et l’électronique, il voit la lumière en 2003 et décide de devenir régisseur. A travaillé avec le planning familial de Saint-Denis (Théâtre forum) et les compagnies Maggefe et Rayon d’écrits.

Décors
Jean-Paul André, architecte DPLG, a travaillé pour l’Opéra.
Il organise depuis 2002 des rencontres entre artistes et jeunes issus de quartiers sensibles.
Avec le théâtre d’Or, il dit avoir rencontré une « vraie troupe de Tréteaux.»
Jean Paul André a été assisté par Ophélie Therage

Contact
Cécile Duval
17 allée du Moutier 93400 Saint-Ouen
tel: 01 40 12 80 11
@email: theatredor@free.fr

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Bettia & Ruzzante extrait video

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Menato extrait video

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Ruzzante & Tonin extrait video

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Tonin extrait video